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france culture - Page 2

  • « Répliques » d’Alain Finkielkraut

    Samedi 26 septembre de 9h10 à 10h, je participerai à l’émission Répliques d'Alain Finkielkraut sur France Culture. Le thème de l’émission sera « Liberté, Égalité, Diversité : une nouvelle devise républicaine ? »

    [MàJ]

    Vous pouvez réécouter ci-dessous l’enregistrement de l’émission.

    Partie 1 (durée: 12 mn)

    Partie 2 (durée: 13 mn)

    Partie 3 (durée: 12 mn)

    Partie 4 (durée: 12 mn)

    Catégories : Revue de presse
  • Rediffusion sur France Culture lundi 29 décembre

    France Culture a décidé de rediffuser, demain lundi 29 décembre, de 18h30 à 19h15, une émission à laquelle j’avais participé.

    ♦ La repentance favorise-t-elle l'intégration? Rediffusion

    « Ce n’est certainement pas en enseignant aux enfants de l’immigration que les Français ont été les bourreaux de leurs parents qu’on facilitera leur intégration. » Voilà ce que déclare Malika Sorel dans une interview publiée par la revue Le Débat. On a pourtant souvent entendu le point de vue inverse. Tout un courant historiographique lié au concept de « postcolonialité » incrimine, au contraire, le « déni » et le « refoulement » de l’histoire coloniale par le « roman national ». Ce courant, promu par de jeunes historiens de gauche attribue à ce déni et à ce refoulement du passé colonial certaines des tensions intercommunautaires qui travaillent la société française. Ces conflits seraient dus aux représentations issues de la colonisation, lesquelles continueraient d’imprégner les mentalités françaises. En outre, les populations issues de l’immigration auraient le sentiment de revivre, à travers la relégation dont elles sont victimes, une situation de type colonial. C’est par exemple la thèse soutenue par Pascal Blanchard dans l’introduction au livre « La fracture coloniale ».

    Le débat à propos de la « repentance » que devraient pratiquer les anciennes puissances coloniales – s’inspirant du précédent de l’Allemagne face à la Shoah - a été un temps confiné au milieu des historiens et des moralistes. Durant la campagne électorale présidentielle, il a fait irruption dans le champ politique. C’est Nicolas Sarkozy qui l’y a introduit en déclarant notamment : « Je déteste la repentance qui veut nous interdire d’être fiers d’être Français, qui est la porte ouverte à la concurrence des mémoires et qui est un obstacle à l’intégration, parce qu’on a rarement envie de s’intégrer à ce que l’on a appris à détester. »

    Ségolène Royal, à son tour, se trouva obligée de se situer. « La France doit assumer son histoire, toute son histoire. Sans amnésie et sans repentance », déclara la candidate du PS. Mais elle ajoutait : « Mais je crois que notre pays doit aussi être capable de porter un regard apaisé et de poser les mots justes sur les pages plus sombres de notre histoire commune. Nous devons être capables de reconnaître la colonisation pour ce qu'elle fit : dominer et spolier. En outre, ce n'est jamais aux descendants de payer pour les crimes qu'ils n'ont pas commis. Mais tous comptables de la transmission de l'histoire collective, oui ! »

    On le voit, la question de la «repentance» fait désormais partie du débat politique.

    Catégories : Revue de presse
  • Atmosphère, atmosphère…

    Vous pouvez réécouter ci-dessous l’émission Répliques d'Alain Finkielkraut sur France Culture à laquelle je viens de participer, sur le thème « Insertion et intégration : les subtilités de l’assimilation ».

    Partie 1 (durée: 25 min.)

    Partie 2 (durée: 24 min.)

    Pour vous donner une idée de l’ambiance qui régnait dans le studio : l’atmosphère y était, comparativement à d’autres plateaux que j’ai connus, glaciale, et ce n’est pas du tout à imputer au journaliste Florian Delorme dont j’ai apprécié le grand professionnalisme.

    M. El Karoui, qui fait partie de « l’élite », a adopté une attitude que je qualifierais de mépris. C’était un peu comme s’il lui avait fallu des pincettes pour approcher une enfant du peuple, une femme de la caste inférieure…

    Hors micro, il m’a quasiment traitée de « frontiste », évoquant d'ailleurs clairement le FN. J’ai répliqué que ce type d’insinuation n’avait aucune prise sur moi et que j’espérais bien que, dorénavant, les Républicains ne se laisseraient plus impressionner par les « ayatollah de la pensée » ; à savoir ceux qui, depuis 30 ans, utilisent le terme « raciste » comme une arme atomique pour empêcher toute « liberté de pensée et de jugement » de s’exercer en France, fille des Lumières. Il m’a également accusée de vouloir instrumentaliser ce sujet, ce à quoi j'ai répondu que je ne cherchais rien pour moi-même, et que si tel avait été le cas j’aurais répondu favorablement à certaines sollicitations politiques, que d'autres ont acceptées, pour fouler les tapis rouges au prix du reniement de leurs convictions républicaines. M. El Karoui a paru alors surpris. Les quelques mots que nous avons échangés lui ont fait réaliser que je n’étais nullement frontiste, pas même Sarkozyste puisque je ne suis pas communautariste, et il s’est adouci un peu. Je reviendrai prochainement sur le club XXIe siècle qu’il préside et que j’ai évoqué dans mon ouvrage, ainsi que sur certaines thèses qu’il développe dans son livre L’avenir d’une illusion.

    Pour écrire Le puzzle de l'intégration, j’ai analysé, avec la plus grande vigilance, les discours et livres de très nombreux hommes et femmes politiques ces dernières années. Un homme politique a retenu toute mon attention, car au vu du sujet que j’ai traité dans Le puzzle de l’intégration, c’est lui qui à mes yeux porte avec la plus grande fidélité l’idéal français, sans jamais pour autant exprimer la moindre agressivité envers ceux qui ne sont pas Français. L’expression de son amour pour notre pays m’a parfois émue jusqu’aux larmes. Mon vœu serait qu’il accepte ma modeste contribution et que je puisse le rejoindre dans son combat politique au service de la défense de l'intérêt général. C’est de lui dont je me sens la plus proche. C’est donc à ses côtés que je serai la plus efficace. Mais comme je le dis très souvent, la question de la cohésion nationale transcende les clivages politiques traditionnels. Pour cela, il sera nécessaire qu’elle soit prise en considération par toutes les formations politiques.

    Catégories : Revue de presse
  • Répliques : émission d'Alain Finkielkraut

    France Culture :

    Émission du samedi 13 décembre 2008 de 9h à 10h
    Insertion et intégration : les subtilités de l'assimilation

     
      Avec Malika Sorel et Hakim El Karoui.

     
       
    Catégories : Revue de presse